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Le blog de Banta-WAGUE

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C'est l'espace idéal pour partager le plus cher au monde avec mes chers frères, amis, sœurs et le monde entier ; celui du savoir. B.W


Le nouveau monde de Darwin, documentaire diffusé sur ARTE, le 25/12/2009

Publié par Banta-WAGUE sur 4 Novembre 2013, 03:46am

Catégories : #Religions et Sociétés

Par Banta Wague , Université Michel de Montaigne Bordeaux 3, 2010.

Ce documentaire aborde tout d’abord le bouleversement qu’a causé la maladie de la fille de Darwin Annie âgée seulement de dix ans. Une maladie mystérieuse qu’elle lutte contre la mort. Une lutte encouragée par la foi en Dieu de la famille surtout la maman de la fille. Mais cela n’empêchait pas Darwin de l’amener à un centre d’hydrothérapie pour subir le soin. En regardant la vision de sa fille Darwin s’est convaincu de plus en plus que ce n’est pas Dieu qui cause la maladie de l’être, mais c’est plutôt la nature qui décide de la survie des êtres. Il ne supporte plus que la nature soit si cruelle. Pendant vingt ans, il a étudié la nature pour arriver au résultat qu’elle est sans pitié. Mais tout de même il sentait le devoir de prouver ses résultats scientifiquement. Ce qui le motive davantage, c’est ce soutien de quelques de ses contemporains savants.

La réalisatrice souligne qu’en 1831, une nouvelle va bouleverser l’univers tranquille de Darwin. En fait il a reçu un Bouquin d’un certain chercheur non scientifique qui évoque des sujets similaires avec les convictions de Darwin telle que l’évolution. Cette publication intervient au moment où Darwin même semble un peu prudent de ses théories. Mais cette entreprise ne lui laisse pas indifférent car elle est composée d’erreurs.

Pour la Professeur Janet BROWNE (historienne, Université Harvard) Darwin a été choqué par la publication de cet ouvrage, parce qu’il y a trouvé plusieurs idées qui lui sont propres. Notamment sa théorie de l’évolution mais traitée d’une autre manière sans évoquer la sélection naturelle.

Quant au Professeur Lain McCalman (historien, Université de Sydney), il commente le livre qu’il englobait des idées plutôt bruyantes comme l’idée de la loi du développement et l’évolution des hommes, des plantes et des animaux. Mais il y trouve aussi des idées complètement folles. Puis elle nous raconte qu’un ancien professeur de Darwin complique de plus en plus sa tâche en publiant une critique de sa théorie. Pour ce professeur il n’est pas question de promulguer une quelconque théorie qui s’oppose aux principes religieux ou qui rejette la parole de Dieu. Selon McCalman il a tout de suite jugé la théorie de Darwin de dangereuse et immorale. Il ne supportait pas l’idée que la Sainte Bible soit considérée comme le fruit d’un travail humain. Cette opposition d’une personnalité si importante suscite chez Darwin que la publication de sa théorie amènera le pays à des débats scientifiques, moraux et politiques. Cela l’a également poussé à approfondir sa théorie en y ajoutant des éléments nouveaux importants, ajoute l’historienne Browne.

Ensuite elle a indiqué que Darwin écrivait en secret l’essai d’un ouvrage sur l’évolution depuis sept ans. Mais l’apparition d’un vestige est une véritable électrice choque pour lui. Finalement il se tourna vers la personne avec qui il a commencé ses premiers tâtonnements pour y trouver une solution. Il se nomme Joseph Hooker[1] qui a effectué un long voyage dans beaucoup de coins du monde en collectant beaucoup d’espèces. Il est sitôt remarqué par Charles Darwin. Doté d’une énorme expérience des plantes, Hooker sera l’homme clé de la transformation. Il collabore parfaitement avec Darwin en lui remontant la morale sur les vestiges et en lui suggérant la spécialisation et l’étude d’une seule espèce en profondeur.

Pour McCalman, Hooker avait compris après l’apparition des vestiges que le problème de Darwin est la crédibilité. Il a été un systématicien, avec une compétence en anatomie et la classification des plantes, ce savoir profond des plantes manquait à Darwin, ajoute Browne. Donc il va entamer l’étude la plus importante de sa vie sous le soutien de son ami préféré. Il exécuta son conseil en étudiant seulement le Cirripède. Il passa huit ans[2] d’études, de recherches et d’analyses de ces Cirripèdes dans son Down-house, sans s’accorder de repos. Cependant sa santé mal s’accentué précise-telle. Darwin avait aussi un coté manipulateur. Il était obsédé de sa mission scientifique qui lui tient au cœur. Cela peut être un motif pour rester malade afin de limiter ses visiteurs et se concentrer sur son travail, remarque le professeur McCalman.

Darwin s’adonne finalement à l’hydrothérapie pour améliorer sa santé fragile. Il a subi deux mois de l’eau glacée. Puis il s’en sort plus fort qu’avant.

L’étude de Cirripède lui confirma sa théorie de l’évolution. Il se confia à son ami Joseph Hooker pour lui annoncer l’achèvement de son ouvrage, tout en lui demandant de le lire.

Il n’est pas vain de souligner que l’Angleterre à cette époque connaissait des moments de troubles, de révoltes et de condamnations. Il était donc difficile pour Darwin de publier un tel ouvrage ce moment là. Mais il devait confronter la farouche opposition de la communauté scientifique chrétienne, rétorque le Professeur James Moore (historien, Open University, Royaume-Uni). Darwin s’est retrouvé dans une position embarrassante. Il devait donc se retourner à la recherche pour étudier tous les Cirripèdes connus afin de trouver des preuves irréfutables pour faire valoir sa théorie. Ainsi il fait une découverte qui montre que certains cirripèdes sont unisexués. Une preuve que les espèces peuvent évoluer au cours de la sélection naturelle, ajoute-elle. Cette découverte est capitale parce qu’elle montre que la production crée inévitablement des variétés, ajoute le Professeur McCalman. Mais la joie du naturaliste s’effondre en 1851 par la maladie à nouveau de sa fille. Malgré quelque amélioration apparue, Darwin rentre à Down-house après la mort de sa fille.

Il est à noter que l’épouse de Darwin est une fervente croyante. Elle était persuadée qu’elle reverra sa fille au paradis alors que Darwin, quant à lui a plongé de plus en plus dans la nature et s’éloigne de la croyance. Pour lui, la mort de sa fille est une preuve tragique et douloureuse de la sélection naturelle. Seuls les plus forts qui survivent. Il sera convaincu que Dieu n’est pas l’auteur de la survie mais la nature, ajoute-elle. Cet élément douloureux l’a anéanti et l’a poussé à s’éloigner de la religion.

Cependant en 1851 les anglais vivaient un tournant de l’époque victorienne dans l’épanouissent de la révolution industrielle et les produits des usines de ses colonies. La science connait une vitalité. Un certain Thomas Huxley (biologiste et philosophe, ami de Darwin) apporte un soutien essentiel à Darwin. Il mène alors un long voyage pour pêcher des espèces pour leurs études scientifiques, puis il rentre en Angleterre en 1850[3].

Hooker conseille Darwin de chercher un contact avec Huxley s’il veut se battre pour ses idées. Les trois hommes se rencontrent en 1853. Ils se sentent très proches les uns des autres. Darwin bénéficie désormais de soutien de personnalités remarquables, mais son travail reste inachevé tant qu’il ne prouve pas comment la sélection naturelle s’est mise en œuvre. Il décida de retourner au tout début, au mystère Sud. Là où l’idée de l’évolution lui apparut pour la première fois, poursuit-elle. Il y observa les animaux, les herbes pour en finir sur sa théorie. Mais il doit aussi démontrer de quelle manière les plantes et les animaux se sont déplacés vers de nouveaux endroits à travers le monde. La réponse à cette interrogation lui fournira la preuve capitale pour expliquer le mécanisme de l’évolution, ajoute-elle. Pour le Professeur Richard Dawkins (Biologiste, Université d’Oxford) Darwin disposait de moyens réduits à cette époque. Ce que veut dire qu’il est si peu trompé.

En 1855, Darwin a transformé sa maison en un immense laboratoire en analysant l’immigration des espèces animales et végétales avant d’aborder leur évolution.

Au moment où Darwin accélère ses découvertes, un certain naturaliste au nom d’Alfred Russel Wallace effectue un travail similaire. Il risque de prendre Darwin en avance. Le cours à la montre s’accélère. Darwin de son côté est encouragé par ses collaborateurs.

En 1856, il reçoit une lettre de ce même Wallace qui le met dans un état désarroi. Parce qu’il avait l’impression que ce dernier lit dans ses pensées. Après ce cours, Darwin arriva au tournant décisif et publia[4] finalement sa propre théorie de l’évolution avant la date prévue. Après avoir rassemblé des arguments révolutionnaires.

Nous terminons ce documentaire par le témoignage du Professeur Jerry Coyne (Biologiste, Université de Chicago) : « avant Darwin, il n’avait qu’une seule doctrine concernant l’origine des espèces, elles avaient été crées par Dieu. On n’imagine pas qu’elles puissent descendre les unes et les autres, ou qu’une espèce se divisait pour donner naissance à d‘autres espèces. L’évolution n’existait pas. Darwin a tout changé ».

Tout de même nous nous permettons de dire que si cette théorie de l’évolution est vraie, pourquoi nous n’avons pas continué à évoluer en marchant avec les deux pieds et mains tournées en arrière par exemple. Même si la théorie prétend que cela s’est produit pendant des milliers d’années. Mais cela fait aussi longtemps que l’homme marche toujours sur ses deux pieds et rien d’autre.

[1]Il a bénéficie d’un succès redoutable à l’âge de vingt sept ans. Il a aussi voyagé dans le mystère du Sud tout comme Darwin et rentré en Angleterre en 1843, a-t-elle souligné.

[2] Je tiens à souligner que d’autres références indiquent cinq ans au lieu de huit ans cité dans ce documentaire.

  1. Il souhaitait devenir un grand scientifique à son retour avec une poste fabuleuse, indique-t-elle.

[4] En 1859.

source:wikimedia

source:wikimedia

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